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Travaux d'élèves

Faites-vous peur avec les nouvelles fantastiques des 4.1 !

Par VALERIE VERVAECKE, publié le mercredi 21 décembre 2022 14:27 - Mis à jour le mercredi 21 décembre 2022 14:55

Les élèves de 4.1 vous proposent de lire leurs nouvelles écrites dans le cadre du chapitre sur le genre fantastique.

Ressuscité ?

     « Mon grand-père était marié à Sylviane ma grand-mère paternelle, qui elle est morte d’un cancer du foie, depuis maintenant six ans. Ça a été très dur pour lui, il en a beaucoup souffert, il a passé jours et nuits à côté de sa tombe à en pleurer. Donc quand il apprit qu’il avait un cancer du sang, il ne pensa qu’à la rejoindre. Maintenant ça allait être à mon tour car c’était la seule personne qui me comprenait, qui pouvait m’aider et qui fut toujours là pour moi. Tout ça pour dire que c’était mon seul exemple, qu’il repose en paix. Je l’aime fort.»
     Ce fut la fin de mon discours. Dire tout ça fut moins facile que je le pensais, cela fut beaucoup trop dur pour moi, je ne savais pas comment j’allais faire sans lui. C’était presque impossible.
Le dîner fut lugubre, ça se passa dans une salle pas loin du cimetière. Il faisait froid, un vent d’Ouest frigorifiant traversa la salle et figea tout le monde. Les gens me regardaient avec pitié et tristesse. Personne ne parlait, tout le monde avait les larmes aux yeux. Ce fut trop pour moi, je pris donc une bouteille de vin rouge Château Margot 2009, c’était son vin préféré, et j’allai me réfugier auprès de sa tombe.
     Arrivée auprès de sa tombe, je décidai de m’ouvrir à lui même si il ne faisait plus parti de ce monde. Je lui contai son enterrement, comment les gens étaient dévastés, puis je lui contai aussi comment j’essaierais de me débrouiller sans lui. Je pris plusieurs gorgées de ce bon vin qu’il adorait tant, il était tellement bon que je ne comptais même plus les gorgées que je prenais. Puis je sentis que mes yeux se faisaient de plus en plus lourd, je bus plus de la moitié de la bouteille, cela continua jusqu’à minuit. Vers une heure j’entendis un bruit très étrange, je me retournai et je vis une personne assise derrière moi, je fus stupéfaite, c’était mon grand-père ! Je lui courus dans les bras pour lui faire un câlin. En me précipitant vers lui je trébuchai sur un gros caillou. Mon grand-père m’aida à me relever puis me calma car j’étais très paniquée de ce qu’il venait de se passait. Il avait toujours sa montre qu’il adorait tant, autour de son poignet. Il ne l’avait jamais quittée depuis que son père la lui avait donnée. Je me disais que peut-être un jour, elle me reviendrait mais je ne l’avais point eue.
     Quand je me relevai, je vis autour de moi des personnes décédées, debout, nous fixant d’un air étrange, mon grand-père et moi. Puis, au loin, j’aperçus une ombre familière. Ces silhouettes étaient différentes de celle de mon grand-père, elles étaient plus blanches et je ne pouvais point les toucher. Alors que mon grand-père, lui, était bien présent. Cette ombre familière s’approchait dangereusement de nous, je distinguai parfaitement cette personne, elle avait les cheveux blancs, elle était mince et les yeux blancs sans fond. C’était ma grand-mère, elle arriva devant nous, mon grand-père était ému. Elle passa à travers nous. Petit a petit toutes les silhouettes passèrent, pas loin de nous, et elles se rassemblèrent toutes à un endroit précis du cimetière, près d’une tombe, celle du premier mort du cimetière, pour y faire une prière. Tout d’un coup mon grand-père me donna un énorme coup avec un gros bâton. Je me réveillai dans la maison d’un homme, sans doute le gardien du cimetière. Mon grand-père était là, avais - je rêvé ? Avais - je eu des hallucinations ? Sûrement.
     L’homme qui m’avait amenée à cet endroit me demanda ce que je faisais toute seule au milieu du cimetière à cette heure-là, je répondis alors que mon grand-père était décédé d’un cancer du sang et que j’avais eu la chance de le revoir une dernière fois. L’homme me répondit que c’était sûrement un rêve. Il s’occupa de moi, me nourrit.
      Quand je fus prête à rentrer chez moi, je sentis que ma poche était plus lourde que d’habitude. Je regardai et je trouvai la fameuse montre de mon grand-père. Peut-être qu’au final, je n’avais pas rêvé ?

Carpentier Lisa

Puissegur Marion

Esplat Angie

 

LUI ?

     Nous habitions à Paris, dans une petite rue peu fréquentée. Un petit appartement mais il suffisait largement. Notre famille, notre famille était belle mais elle s’était détruite en quelques instants.

     Ce fut mon trésor, mon sang, ma descendance. Pourquoi me l’a_t_on arraché ? Je l’avais aimé et je l’aime toujours malheureusement « elle » me l’a pris. Comment peut-on aimer à ce point un si petit être ? Je me souviendrais à jamais de son visage si innocent, son sourire rayonnant, ses yeux pétillants de joie, son expression si craquante quand il jouait, il dansait, il me disait tous ses secrets.

     Sa mort, je ne m’en souviens plus, la cause, je l’ai presque oubliée, ce que je sais, c’est qu’il a eu une maladie. Je le revois dans son lit, blanc comme un linge, il souriait, il souriait, il souriait ! Comment pouvait-il sourire dans un moment pareil ? À son enterrement, personne, je dis bien personne ne vint à part mon mari et moi. Même ses amis ne sont pas venus, ses grands-parents, ses cousins, ses cousines, ses oncles, ses tantes, nos voisins. Personne… Personne !

     Tous ces souvenirs… Je voulais sortir de ma maison, notre maison. Je ne pouvais plus supporter. Je me levai, ouvris la porte et je courus. Je courus… Mes pas me portèrent à un parc, ce parc, le parc où il avait passé le plus clair de son temps. Je m’assis sur un banc, ce banc, tout me ramenait à lui, tout, notre maison, ce parc, ces jouets, ce canapé, ce salon, cette chambre, sa chambre. Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi, tout mais tout me rappelle les moments passés ensemble.

     Quelques heures après, je marchais, marchais, marchais dans ce parc sombre. Il faisait nuit, nuit noire. Je n’en pouvais plus, j’étais fatiguée, épuisée. Mes pieds trébuchaient, je ne savais plus où j’allais, j’étais perdue sans lui, lui qui m’avait beaucoup fait rire. Désormais, je n’avais plus envie de sourire, de faire des efforts. En relevant la tête, je m’aperçus que j’étais devant chez moi. Dans la ruelle chaque matin je lui disais au revoir quand il allait à l’école.

     Tout d’un coup, je vis au loin, une personne ; en me rapprochant je pus voir mon fils. Je n’en croyais pas mes yeux : il était là, devant moi, il me regardait de ses petits yeux qui brillaient dans le noir de la nuit. Il marcha d’un pas, de deux pas. Quand il avançait, je reculais n’en croyant pas mes yeux. Mais si j’avais su, j’aurais couru vers lui de toutes mes forces ! J’avais peur, j’étais tétanisée, mes yeux reflétaient la terreur. Puis tout d’un coup des sortes d’ombres noires l’entourèrent. Il s’évaporait, il s’évaporait ! Je courus de toutes mes forces pour le rejoindre. Mais il pâlit jusqu’à devenir invisible tel un caméléon qui s’efface dans le paysage. J’atteignis enfin l’endroit où il se trouvait mais plus rien. Rien… Les hommes de fumée avaient disparu et mon fils aussi. Je pleurais, c’étaient des larmes de désespoir, de solitude. Cela faisait un moment que je pleurais.

     Soudain un homme me secoua, c’était mon mari. Il me dit qu’il m’avait vue inerte sur le sol et qu’il avait beau me secouer, je ne me réveillais pas...

 

Liza Boulenge
Lisa Pujol
Ella Radosevic

 

Jalousie

     Je m’appelle Jean-Michel. J’ai 56 ans et je vis en campagne à côté d’une grande ville.  J’habite dans une ferme qui est très grande, qui fut construite sur un cimetière. L’ambiance est donc souvent étrange. Ma femme s’appelle Julie, elle a 28 ans. J’ai un fils il a 24 ans. C’est le fils d’un premier mariage avec Ginette, qui est morte quand elle avait 48 ans. Elle jouait très bien du piano mais c’était une femme jalouse.

     Un soir, je rentrais du travail, j’étais très fatigué. J’allai me coucher avec ma femme Julie, mais elle ne se sentait pas bien. Dans la nuit Julie se réveilla car elle avait entendu un gros bruit ; elle me réveilla et on alla voir ce qu’il se passe en bas mais il n’y avait rien de suspect ; du coup, on alla se rendormir.

     Le lendemain cependant, en nous levant, nous vîmes notre chien mort ! Julie et moi étions très choqués. Il avait une maladie depuis un an car il était allergique. mais la veille encore, il nous avait semblé très vigoureux. Nous enterrâmes le chien et puis j’entendis une musique au loin, qui me rappelait le morceau de piano qu’adorait jouer Ginette.

     Je partis travailler, Julie resta à la maison. Elle décida de faire les courses et quand elle eut fini, elle rentra à la maison. Julie rangea les courses et après, elle se posa dans le canapé en regardant un film. Après son film, elle alla manger des pizzas avec ma carte.

     Le soir je rentrai du travail, je vis ma femme qui dormait su r le canapé, je la portai et la déposai sur notre lit.

     Le lendemain, c’était le week-end et on décida de faire une balade ; quand on revint à la maison, elle était en très grand désordre, on se demanda ce qu’il s’était passé, on entendit un bruit étrange dans la cuisine. On alla prudemment voir dans la cuisine, on vit tous les tiroirs ouverts mais surtout les tiroirs des couteaux étaient vides. Nous paniquions, appelâmes la police qui arriva en quinze minutes mais tout de même trop tard ! Ma femme était dans la cuisine et moi dehors : j’entendis un bruit qui venait de la cuisine je me dépêchai de rentrer et je crus apercevoir le corps de Julie, morte avec un couteau.

Nathan GIREJENSKI
Edwin CHEVALIER

 

Harcèlement

     Ma maison d’accueil ne me plaisait pas, alors je décidai donc de partir, je sortis de la maison par la fenêtre la nuit, je marchai jusqu’à un centre commercial où j’achetais de l’eau et de la nourriture avec le peu de sous que j’avais pris juste avant de partir. Quand je sortis du centre commercial, une voiture de police m’attendait. La famille d’accueil où j’étais placé en avait assez de mes fugues et elle décida de ne plus me garder.

    Quelques jours plus tard, j’étais dans la voiture pour rencontrer une nouvelle famille d’accueil. La ville où j’allais habiter s’appelait Rieumes.

     Je frappai à la porte, une femme et un homme m’ouvrirent avec un grand sourire et m’accueillirent en me disant «Bonjour Gregory». La famille comptait cinq enfants qui avait été tous adoptés. Je montai dans ma chambre que je partageais avec Johnny, un des cinq enfants adoptés. Il lui était arrivé un accident en voiture avec ses parents qui, eux, étaient morts ; depuis ce terrible jour il utilisait des béquilles. Il était fan des supers héros, surtout de Superman.

     Le lendemain, j’allai au lycée avec Johnny. A la fin des cours je vis deux grands élèves harceler Johnny. J’allai le secourir en les menaçant, les deux grands s’énervèrent et me coururent après ; je réussis à m’échapper en prenant un métro.

     Essoufflé, il me sembla que les personnes dans le métro avaient disparu et que le métro accélérait ; plus le temps passait, plus le métro accélérait et en une fraction de seconde le métro s’arrêta. J’ouvris la porte, la station était sombre, il y avait beaucoup de brume et il faisait très froid. J’avançai avec une peur énorme, heureusement que je connaissais très bien la station. Arrivé au pied de l’escalier je sentis une présence, je me retournai mais personne n’était là, mon cœur s’emballa , je montai les escaliers à une vitesse fulgurante et arrivé tout en haut, je sentis comme une main qui m’attrapa l’épaule. Aussitôt je regardai, la main était noire, entaillée, pleine de moisissure et de brûlures et des vers en sortaient. Terrifié j’enlevai la main de mon épaule et courus sans regarder derrière moi! J’arrivai au pied d’un arbre. Je m’assis le temps de reprendre mon souffle, je n’avais jamais couru aussi vite et longtemps de ma vie.

     Après que j’eus repris mon souffle, une idée me vint : rentrer à nouveau dans le métro, mais cette main me hantait, j’étais toujours terrorisé, sur le coup du stress je ne pus pas voir à qui appartenait cette main, vu son état elle devait appartenir à un zombie, mais les zombie ça n’existe pas, enfin normalement ! Après quelques temps d’hésitation je me décidai à partir vers le métro, mais je devais trouver quelque chose pour me défendre. J’allais en direction du centre commercial le plus proche, la ville était déserte, aucun signe de vie aux alentours. Quand je rentrai dans le ,centre commercial toutes les lumières étaient allumées, cela me terrorisa, toute la ville était sombre et le centre commercial était illuminé, je criai : « ehhhhh ohhhhhh !! Il y a quelqu’un !!!? » Mais personne ne me répondit, je courus vers le rayon où il y avait des couteaux Vital. J’en pris un, ainsi qu’une lampe-torche. je sortis du centre commercial et partis vers le métro. Je marchais lentement et regardais toujours autour de moi, plus j’avançais, plus je regrettais mon choix et plus mon cœur s’emballait.

     Arrivé aux escaliers, j’allumai ma lampe-torche et descendis les marches toujours prudemment. Je courus vers le métro et je tombai juste devant la porte du métro ; je me relevai le plus vite possible et je sentis que deux mains me poussaient. Je me retrouvai encore dans le métro mais il faisait noir. J’entendis des bruits des pas, je me retournai et je vis à travers la vitre, un autre train qui passa, avec des passagers tous de dos et soudain l’un d’eux se retourna et à ce moment-là je sentis une main ; je me retournai, armé de mon couteau, et crus voir un zombie qui me bouscula et ma tête heurta violemment une barre de fer. Je m’évanouis. Je me réveillai dans une chambre d’hôpital, on me raconta que j’étais inconscient dans le métro et qu’on m’avait ramené ici.

 

VITAL Valentin

SAVATDY Théo

ANDRIEU Quentin

BAUDOT Joachim