Printemps des poètes : lisez des poèmes !
Par Admin Pierre et Marie Curie, publié le mercredi 23 avril 2025 11:07 - Mis à jour le mercredi 23 avril 2025 12:10
Le choix pour le jury a été difficile. Voici leurs poèmes préférés.
Catégorie 6°/5°
Découvrir le monde
Malgré tes cendres rougeoyantes,
Ton magma en fusion
Et tes explosions destructrices
Tu découvres le monde.
Malgré ta fumée qui nous brûle,
Tes couleurs jaunes, oranges et rouges
Et ta hauteur de Titan
Tu découvres le monde.
Tout cela pour dire,
Que tu ne mérites pas de bombes
Et finir dans la tombe
Tu découvres le monde.
De nos jours dangereux,
Tu craches du feu
Tu restes un volcan
Et tu découvres le monde.
Hugo 5°2
Volcan
Quand tu es si grand, on lève les yeux,
Ta couronne de flammes touche les cieux.
Tu rugis, puissant, dans le vent violent,
Ton cœur de feu brûle incessamment.
Sous tes grondements, la terre s'endort,
Patiemment, elle attend ton réconfort.
Car après le feu, jaillit la verdure
Un miracle de vie sur ta crête obscure.
Maria 6°4
Le Volcan
Tout ce qu'on veut d'un volcan, c'est que jamais il ne se réveille
S'il te plaît reste dans ton sommeil.
Ce n'est pas pour rien que tu as des panneaux « DANGER »
Fais attention à ne pas nous brûler.
Avec ta poudre volcanique
Tu peux semer la panique.
Après tout ce que tu as fait,
Tu ne pourrais pas te vanter.
Tu peux être dangereux
Avec tes boules de feu.
Si tu fais une explosion
Il y aura forcément une éruption.
Avec tes cratères
On finit plus d'une fois par terre.
On ne t'aime pas
Et tu sais pourquoi.
Avec ton feu ardent
Tu vas faire fuir tes résidents.
Ne jamais te sauter dedans
Sinon on sera brûlant.
Nathan 5°2
Catégorie 4°
L'explosion
La lave monte,
Monte tellement,
Tellement que le volcan explose,
Explose comme une rage,
Une rage qui coule,
Coule comme les pleurs,
Les pleurs d'une fille,
D'une fille malheureuse,
Malheureuse par une souffrance,
Une souffrance tellement forte,
Tellement forte que cela donne envie,
Envie de s'arracher,
De s'arracher la vie,
Comme le volcan avant l'explosion.
Luce, 4°3
Volcan en fusion
Les vagues qui effleurent ma peau,
L'impression d'être un volcan
Je sens le magma monter.
Au bord de l'éruption,
Mon corps entre en pression.
La poésie m'enflamme comme la voie de mon âme.
Est-ce un rêve ou une illusion ?
Dans ma tête c'est la confusion
Je vois cette larme en fusion
Et ce volcan qui crache sans raison
Bloqué par les effusions de pierre
Dans cet épais nuage de poussière
Qui a tout recouvert
Mon esprit est tout brouillé
Par un nuage de fumée
Qui a fini par me tuer.
Hugo 4°3
Ma Maman Volcanique
J'aime Maman comme un Volcan qui Explose quand elle m'achète un Magazine,
J'aime les Éruptions des Plats de Maman et les Odeurs qui en Jaillissent,
J'aime les Coulées de Câlins de Maman et ses Bisous Ardents,
J'aime les Balades Brûlantes à Cheval avec Maman et le Nuage de Poussière de Flickah,
J'aime les Cours de Maths Volcaniques de Maman et l'Avalanche de Problèmes et de Calculs,
J'aime les Petits Déjeuners Panachés de Maman et les Biscuits que j'engloutis,
Mais ce que j'aime par-dessus tout chez Maman, c'est que son Amour est Volcanique.
Félix, 4°3
Le volcan dans nos esprits
Le cœur est comme un volcan
Il est dangereux quand il est activé
Mais aussi bouillonnant quand il est endormi
Les émotions sont comme un volcan
Elles sont aussi belles qu'effrayantes
Elles provoquent une fête dans nos esprits
Comme une fête Napolitaine
Qui danse sur le volcan
L'amour est comme un volcan
Il se tait mais ne meurt jamais
Il jaillit et peut tout détruire sur son passage
La vie est comme un volcan
Elle est imprévisible
On ne sait jamais ce qu'elle nous réserve
Elle est si éblouissante
Mais elle nous fait peur à la fois
Clara 4°3
Catégorie 3°
Tu es le volcan de mes ténèbres
Toi qui es le volcan de mon âme
À chaque éruption, tes coulées de lave me font jaillir
Ta chaleur parfois haineuse brûle mes pensées
Seule la souffrance me sauve de ta force
Supérieur à moi, supérieur à tous
Tu es le volcan, le volcan de mes ténèbres
Malgré tes dégâts, tu laisses le sang régner
Tout est chaud, sombre et cendré
Tu aimes me voir souffrir et saigner
Mon cœur lâchera sans doute avant la fin
Mais sache que quand cette ébullition cessera, je m'en irai en vain
Car tu es le volcan, le volcan de mes ténèbres
Quand tu n'es pas là
La Voie Lactée veille sur les hommes
Offrant une sérénité pure dans le monde
La pluie ruisselle délicatement sur les granits
Mais quand tu te réveilles
Le malheur reprend sa forme immonde
Laissant place à la mort
Ta pression effraie mais telle est ta nature
Tu resteras le volcan, le volcan de mes ténèbres
Kallisté 3°3
Sans même un au revoir
Tu étais comme un volcan explosif
Tu étais toujours partante pour tout
Tu vivais à mille à l'heure
Tu étais énergique
Tu profitais de la vie
Tu étais ma lumière dans l'obscurité
Parfois, tu avais des moments de folie
Comme une éruption
Mais tout est parti en fumée
Tu t'es éteinte
Toi, qui brillais telle une roche volcanique
Toi, qui étais le feu
Maintenant, il ne reste que tes cendres
Tu m'as laissé un grand cratère en moi
Comme une brûlure invisible
Pourquoi as-tu fait cela
pourquoi m'as-tu abandonné
Ce jour-là, tu es parti
Parti pour de bon
Tu me laisses seule avec cette lave en ébullition
Ton décès a fait jaillir le volcan en moi
Maintenant je dois profiter de la vie pour toi
Toi qui es partie
Partie sans même en au revoir
Zélie 3°3
Amour volcanique
Passée d'un amour platonique,
À une haine volcanique.
Au bord du fleuve de ma vie,
Je la vois qui se défile.
Elle fuit, laissant mon cœur brisé,
Mes rêves, eux, se sont effacés.
Il était un Vésuve que j'ai maudit
Qui m'a détruit, moi, Pompéi
J'étais une île seule, éloignée
Des continents qu'il avait gardés.
Éruption après éruption,
Explosion après explosion,
Plus rien ne pouvait l'arrêter,
Et il faisait couler,
Déborder ma lave, mon énergie,
Tant de fois dans ma vie.
Sous les coups, il m'écrasait
Mon sang, mon corps tout entier crevassé
Se durcissait, malgré les cratères
Et mes pleurs noyaient la terre.
Mais prête à renaître, je m'engage,
Contre la prochaine rage,
De l'être aimé,
Du monstre que j'ai fini par apprécier
Éloïse, 3°3
Comme un volcan
La vie comme un volcan,
Qui fait éruption et qui s'éteint un moment.
Dur comme l'obsidienne, rempli d'imagination.
Qui brûle d'amour ou de haine, d'humeur en fusion.
Elle s'achève et laisse nos souvenirs de côté,
Elle nous offre un sérieux désir de paix.
La mort comme un volcan,
Elle nous enlève la vie en nous laissant en cendre.
Soudainement notre âme part en fumée,
Sans s'y attendre, elle est prête à tout annihiler.
Nous serons allégés de nos souffrances
Nos larmes, une coulée de lave, une délivrance.
Colin 3°3
