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Printemps des poètes 2025

Printemps des poètes : découvrez les poèmes gagnants

Par Admin Pierre et Marie Curie, publié le mercredi 23 avril 2025 10:54 - Mis à jour le vendredi 25 avril 2025 16:42
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Félicitations aux élèves qui ont participé ! Les poèmes gagnants sont LE VOLCAN de Gwendoline, C'EST ÉTRANGE de Ranim, et DANS LA GORGE DU VÉSUVE d'Anna. Profitez-en pour lire d'autres poèmes que le jury a appréciés.

Catégorie 6°/5° : Le poème gagnant est celui de Gwendoline 5°1 :

LE VOLCAN

Le volcan se réveille
Il est en ébullition
Attention ! Voilà l'éruption
Sa colère jaillit
Avec toute son énergie
Jusqu'à fendre l'horizon
La lave chaude et rouge coule
Les roches volcaniques déboulent
La cendre danse
Puis vient le silence
Après tant d'efforts
Voilà le réconfort
Le volcan se rendort

 

Catégorie 4°: Le poème gagnant est celui de Ranim 4°3

C'EST ÉTRANGE

C'est étrange
C'est étrange quand je prononce le mot volcanique.
Cela ne me fait pas penser à une explosion de lave qui produit des dégâts chaotiques.
Mais à un sentiment qui entraîne des souvenirs nostalgiques.

Ce sentiment que j'ai pour cette personne qui a quitté la vie.
Comme un volcan qui s'éteint petit à petit.
Cette personne avec qui je pensais finir ma vie. 
S'est arrêtée au pied de mon lit.

Sans cri.
Sans bruit.
Elle est partie avant autrui.
Après des années de vie, la mort l'a enfin pris.
Un espoir qui est parti, un espoir qu'elle revienne en vie.

Hier, je t'ai vue une seconde fois, tu étais de bonne foi.
Je parlerai bien de toi, comme tu le faisais autrefois.
Je continuerais nos traditions comme tu le faisais il y a longtemps.

Mais tu seras toujours là,
Au fond de moi.
On se retrouve dans l'au-delà.
Je penserai à toi,
                grand-mère.

 

Catégorie 3° : Le poème gagnant est celui d'Anna 3°3

DANS LA GORGE DU VÉSUVE


Je suis dans sa gorge
Je vois la lumière tout là-haut
Je me noie dans le magma en fusion
Un tourbillon m'emporte
Je rencontre l'air doux de la surface
Je vole dans les airs et regarde le paysage verdoyant
Puis je pose mes pieds sur le sol et dévale la pente
Je m'échappe de ma prison 
Derrière moi la lave rouge me suit 
Elle enflamme l'herbe magnifique
Elle brûle les maisons et les forêts
Je ne vois personne, la ville est déserte
Soudain la nuit tombe
Le soleil est caché par un voile de cendres
Une main m'attrape et me ramène à ma prison 
La sirène effrayante annonçant la catastrophe me nargue
Me revoilà chez moi
Entre les serres rougeoyantes de mon geôlier
Tandis que la foule massée au port
Est emportée sous la houle couleur sang

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